Vitamine D

Qu’est-ce que c’est ?
La vitamine D est une vitamine liposoluble, que l’on retrouve sous deux formes : la vitamine D2 (ou ergocalciférol), et la vitamine D3 (ou cholécalciférol), cette dernière étant la principale forme présente dans notre organisme. Elle possède la particularité de pouvoir être synthétisée directement par l’organisme, après exposition aux rayons ultraviolets du soleil, d’où elle tire d’ailleurs son surnom de « vitamine du soleil » : ceci en fait une vitamine à part, puisqu’elle se comporte quasiment comme une hormone, et peut être mise en réserve dans les graisses et le foie, pour être libérée en fonction des besoins de l’organisme.

A quoi ça sert ?
La vitamine D est principalement connue pour son rôle majeur dans la santé des os. Elle participe en effet à la fois à améliorer l’absorption du calcium et du phosphore, mais aussi à la fixation de ces deux minéraux sur les os et les dents. En ce sens, elle contribue à garder les os solides et rigides, et permettrait ainsi de prévenir les fractures et l’ostéoporose.
Elle est utilisée chez les enfants en prévention du rachitisme, un trouble de la croissance qui se manifeste notamment par un défaut de calcification du squelette.
Elle joue également un rôle dans le maintien du système immunitaire, et est essentielle au fonctionnement neuromusculaire.
Enfin, elle fait l’objet de plus en plus de recherches pour son rôle potentiel anti-cancer (côlon, rectum, sein, prostate).

Où la trouve-t-on ?
Il existe relativement peu d’aliments riches en vitamine D : on en trouve dans les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, hareng, foie de morue), et dans une moindre mesure, dans le lait, le beurre, le fromage, etc.
De ce fait, l’alimentation ne permet de couvrir qu’une partie minime de nos besoins (de l’ordre de 10 ou 20% maximum généralement), et le reste doit être couvert en s’exposant aux beaux jours au soleil (de mars à octobre, une vingtaine de minutes par jour, mais pas davantage pour ne pas attraper de coup de soleil), ou en se supplémentant en vitamine D pendant la saison froide (d’octobre à mars, dans l’hémisphère nord). En effet, pendant ces mois de saison froide, le soleil est trop « bas », et la longueur d’onde des rayons ultraviolets ne permet pas à la peau d’absorber la vitamine D.

Carence et excès
La vitamine D étant liposoluble et stockée dans l’organisme, elle peut être toxique à haute dose. Cependant, il semble que seules des doses supérieures à 10 000 UI/j puissent avoir cet effet.
Les cas de carence ou de déficits, en revanche, sont beaucoup plus répandus : on estime qu’il toucherait jusqu’à 91% de la population française en hiver.
En dehors des nouveau-nés, en prévention du rachitisme, on pourrait donc conseiller des suppléments de vitamine D à tous les adultes pendant la saison froide.
Les personnes s’exposant insuffisamment au soleil, ou à la peau foncée, devraient également être attentifs à leurs taux sanguins de vitamine D, et prendre des suppléments au besoin.
Il en va de même des personnes en surcharge pondérale, la vitamine D étant stockée en grande partie dans les graisses.
Enfin, la capacité de l’organisme à synthétiser la vitamine D diminuerait avec l’âge.

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